C’est par un jolie dimanche ensoleillé, que je décide de découvrir Devonport.
Pour situer cette presque île ça se passe ici.
Pour s’y rendre, deux solutions : prendre la route (très long) ou prendre un ferry, plus rapide et plus fun surtout.
Pour la petite histoire, avant de prendre le ferry, je suis tombé sur deux chiens faisant la moitié de ma taille. Moi qui ais la phobie des chiens, ça tombait mal, mais j’ai pu surmonter ma peur pour les approcher, ils étaient adorables.
Une fois arrivé sur l’île, je suis rapidement tombé sous son charme par son style très victorien.
Je me suis cru dans un film où l’histoire se déroulerait dans les années 60 (voir les noces rebelles pour le décor). Mon Lonely Planet me guidant, je suis parti à la découverte de ce quartier d’Auckland. Tout au long de ma balade, j’en tombais de plus en plus amoureux.
Une atmosphère particulière s’en dégage, un côté insouciant, où les enfants jouent dans la rue, mais surtout vendent des vieux jouets pour gagner un peu de sous (je regrette de pas avoir pris de photos), des open garage et des vieilles voitures très belles…
Le déjeuner se fait dans une boulangerie française que je recommande à tous les français en mal du pays : http://www.pyreneesdeli.co.nz/. Des produits de bonne qualité, bien de chez nous, mais un peu chers.
Après une balade le long de la mer, il est temps de monter sur l’attraction de Devonport, son volcan, Mount Victoria. Une ascension qui dure environ une quinzaine de minutes, mais dur ascension quand même…
Moment culture de cet article.
Sur Devonport il existe deux anciens volcans, Mount Victoria et North Head. Lors de mon premier passage j’ai découvert que ce premier mont. Le deuxième n’a eu la chance de me voir qu’un peu plus tard, lors d’une visite avec un guide dune agence de voyage.
Ces deux monts ont été le lieu de vie de Maoris. Ils sont venus s’installer sur Devonport vers 1350 et c’est la première partie d’Auckland où les Maoris se sont installés. Une plaque commémorant cet événement a été érigée mais malheureusement elle passe inaperçu. Les premiers colons européens se sont installés en 1840 sur Devonport.
Mais avant cela, Cocoricoooooooooooooo, le premier européen à avoir été sur l’île est un Français qui répond au modeste nom de Jules Dumont d’Urville.
Les deux monts ont été utilisés à la fin du XIX ème siècle pour installer des canons afin de répondre à la menace des Russes qui souhaitaient envahir la Nouvelle Zélande. Grâce à son exposition donnant sur le port d’Auckland, ces monts étaient un lieu pratique pour se défendre face la menace Russe car il offre une vue idéale pour voir venir les bateaux ennemis. C’est dont pour cette raison que Devonport est le lieu où l’on trouve de la NAVY Néo Zélandaise.
Les installations militaires ont été étendues pendant les guerres mondiales. On y trouve aussi des tunnels sur le North Head qui sont bloqués la nuit mais les enfants trouvent quand même le moyen de s’y rendre (selon mon guide qui a grandit à Devonport). J’aurais aimé avoir ça sur Bozouls, ça aurait fait des grandes parties de jeu pendant notre jeunesse et des parties de Paint Ball magiques…
Mais qu’une partie des tunnels restent ouverts au grand public et une majeure partie est bloquée. C’est là que tout le mystère réside. Toujours selon notre guide, des mines et des bombes sont enfouies au fin fond du mont. Donc si un séisme secoue Auckland, faut mieux être loin de Devonport… Mulder et Scully sont toujours sur l’enquête mais chuuuuuuuuuuut….
Aujourd’hui encore, on peut voir les vestiges de ces installations. Certains canons subsistent en exhibition bien sur, j’ai bien tenté de tirer quelques boulets mais impossible.
Lors de ma première visite à Devonport, j’ai remonté une avenue où de chaque côté sont plantés des arbres. Ces arbres représentent chaque membre de la communauté de Devonport qui a donné sa vie durant la seconde guerre mondiale.
Du haut des deux monts, on peut profiter d’une vue à 360° imprenable. D’un côté il y a le centre d’Auckland et de l’autre on aperçoit les autres îles tel que Rangitoto. Mais laissons les photos parler d’elles même :
Voici de quoi vous donner envie de venir voir l’une des parties d’Auckland que j’adore. J’y retourne bientôt dans les semaines à venir et je vous promet d’autres photos.