Nau Mai…

Bonjour, hello, Kia Ora et bienvenue à tous mes lecteurs sur ce blog.

Après presque 3 mois loin du vieux continent,  je me suis dit qu’il était temps de prendre quelques minutes pour écrire un blog et raconter mon périple.

En espérant que ce blog vous donnera l’envie de découvrir ce pays et qu’à la lecture de ce blog vous puissiez vous évader au moins j’espère vous faire voyager à travers mes photos et vidéos.

Enjoy New Zealand…

PS : Kia Ora veut dire Bonjour et Nau Mai veut dire Bienvenue.

N’hésitez pas à laisser vos commentaires, impressions et autres tout au long de vos lectures…


3 mois de vie en Nouvelle Zélande


Here we go…

Après avoir fêté mon départ et mon anniversaire à Bozouls (soirée Couscous) et à Paris (soirée Péniche), après plus de 24 heures d’avion avec une escale de deux heures à Séoul, me voici enfin à Auckland.

La fatigue accumulée pendant le vol, où dormir était impossible pour moi, ne m’a pas permis de réaliser que je mettais les pieds dans un nouveau pays à 20 000 km de mes proches. Donc, on prend une photo avec le pilote, on récupère les sacs, on passe la sécurité et la douane sans soucis, on hésite à prendre une bouteille de Ricard au duty free (je regrette de ne pas l’avoir fait) et puis c’est l’air frais de la Nouvelle-Zélande qui pénètre mes poumons.

Sous la pluie qui m’accueille, je trouve mon bus qui m’amène en direction de Queen Street, lieu de mon auberge de jeunesse.

Conseil pour tous futurs voyageurs : lors de votre premier jour ici, ne partez pas directement au lit pour vous reposer. Attendez le soir afin de prendre le plus rapidement un rythme normal. Pendant cette journée, ne perdez de pas temps alors voici une liste de quatre choses à faire en arrivant :

– ouvrir un compte en banque

– demander votre numéro IRD (à la poste)

– acheter une puce pour votre téléphone portable

– acheter un adaptateur électrique.
Après un peu de repos, il est temps de visiter et de découvrir Auckland. Ici, Impossible de passer à côté de la Sky Tower. La plus haute tour de l’hémisphère sud. Je ne suis pas encore monté dessus, mais ce n’est qu’une question de temps.

Le cœur de la ville se nomme Queen Street. C’est l’artère principale de la ville où l’on trouve les principaux immeubles, les bars, les boites, les magasins, etc. Autant dire, que la nuit ça grouille de monde (plutôt de mercredi à samedi) surtout des jeunes fêtards aux accents venus des quatre coins du monde.

Auckland est très international. On y trouve beaucoup d’Asiatiques venus étudier l’anglais, mais également de nombreux voyageurs comme moi venus pour….

Dans tout ça, il y a bien des kiwis (surnom des Néo-zélandais) je vous rassure.

Pour ceux qui ne savent pas les kiwis sont un oiseau qui ne peut voler, c’est surtout l’emblème du pays. C’est un animal en voie de disparition malheureusement et il est très difficile de le voir dans son habitat naturel, car il vit principalement la nuit. (Petit aparté : Nous les français, on est appelé « frogs »…)

Revenons à notre périple. Les premiers jours ont été marqués par des visites, des balades et des sorties au bar pour goûter la bière locale. Puis très vite, la recherche de boulot s’est avéré être une priorité.

Donc côté boulot, pour les plus curieux, j’ai réussi à trouver un poste de vendeur porte à porte, que j’ai quitté au bout de 4 semaines. Je n’avais pas l’âme d’un commercial. Le bon côté de faire du porte à porte, c’est les rencontres et les discussions autour d’un café, d’un cheescake et autres avec les locaux.

Depuis, je me suis lancé dans la restauration en travaillant en tant que serveur dans un restaurant gastro et je fais des extras pour des traiteurs. Avec en point d’orgue un job à Eden Park pour tous les matchs de la coupe du monde en tant que barman au Heineken Stand… AWESOME….

Pour résumé, trois mois ont passé dans ce pays. Pas trop eu le temps de découvrir le pays. J’attends surtout le deuxième aveyronnais, Fabien, pour vraiment commencer à voyager et partager les joies et les plaisirs que ce pays aura à nous offrir.

Donc plus d’articles vont venir agrémenter ce blog dans les prochaines semaines…


The Rugby World Cup…The World’s here to play!!

Here we go… L’équipe de France de Rugby est arrivée en Nouvelle-Zélande!!!

À une semaine du début de la coupe du monde, je peux ressentir l’excitation monter. Ça parle rugby, ça mange rugby, ça boit rugby, ça vit rugby quoi…

Le jour de mon arrivée il restait 106 jours, 8 heures, 16 secondes et 17 centièmes… 101 jours après et une nouvelle photo, il reste 5 jours, 1 heure, 34 secondes et 18 centièmes…

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Même si j’ai une préférence pour le football (soccer), j’apprécie les joies que procure le rugby et l’atmosphère qui s’en dégage. C’est un état d’esprit particulier où la convivialité est toujours présente.

Quoi de mieux que de vivre la Coupe du Monde de rugby dans un pays où ce sport est une religion même si le Rugby Union (à 15) tend à perdre de la place face à son cousin le Rugby League (à 13) plus rapide et plus impressionnant. Malgré tout vivre une Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande s’annonce tout simplement awesome…

Pour les footeux, c’est comme vivre la coupe du monde au Brésil (c’est en 2014 prévoir un trip là-bas). Pour les fans du curling comme moi, c’est comme vivre la coupe du monde de curling en Scandinavie et pour les fans de Pétanque-Ricard, comme beaucoup d’entre vous, c’est comme vivre une coupe du monde de Pétanque à… peu près partout…

Bref, revenons à notre cher rugby…

Ah la coupe du monde. 4 ans que les Néo-Zélandais attendent ça. Depuis un fameux 6 octobre 2007 et un quart de finale perdu contre nos chers bleus à Cardiff. Quatre ans, que ce fut long pour les kiwis, 4 ans d’espoir de voir son équipe triompher au soir du 23 octobre 2011 et de voir Richie McCaw soulevé le trophée Webb Ellis.

Cette coupe du monde, connaîtra un sommet le 24 septembre prochain pour le match Nouvelle-Zélande vs France. Les plus jeunes kiwis sont confiants sur la victoire des All Blacks, mais les plus anciens, se disent plus pessimistes. Preuve du respect qu’il porte aux Français. L’un d’entre eux m’a dit : «  France will put the B or the C Team against All Blacks ».

À l’heure de l’écriture de ce blog, il reste 6 jours avant le début de cet événement. Je peux m’affirmer heureux de pouvoir y prendre part et cela commencera pour moi par travailler lors du match d’ouverture au bar Heineken au stade.

Cette dernière semaine va semblait une éternité pour la plupart d’entre nous… J’espère pouvoir vous faire vivre via ce blog la coupe du monde d’une autre façon même si malheureusement je ne pourrai participer à tous les événements du fait du boulot.

 


Devonport

C’est par un jolie dimanche ensoleillé, que je décide de découvrir Devonport.

Pour situer cette presque île ça se passe ici.

Pour s’y rendre, deux solutions : prendre la route (très long) ou prendre un ferry, plus rapide et plus fun surtout.

Pour la petite histoire, avant de prendre le ferry, je suis tombé sur deux chiens faisant la moitié de ma taille. Moi qui ais la phobie des chiens, ça tombait mal, mais j’ai pu surmonter ma peur pour les approcher, ils étaient adorables.


Une fois arrivé sur l’île, je suis rapidement tombé sous son charme par son style très victorien.

Je me suis cru dans un film où l’histoire se déroulerait dans les années 60 (voir les noces rebelles pour le décor). Mon Lonely Planet me guidant, je suis parti à la découverte de ce quartier d’Auckland. Tout au long de ma balade, j’en tombais de plus en plus amoureux.

Une atmosphère particulière s’en dégage, un côté insouciant, où les enfants jouent dans la rue, mais surtout vendent des vieux jouets pour gagner un peu de sous (je regrette de pas avoir pris de photos), des open garage et des vieilles voitures très belles… 

Le déjeuner se fait dans une boulangerie française que je recommande à tous les français en mal du pays : http://www.pyreneesdeli.co.nz/. Des produits de bonne qualité, bien de chez nous, mais un peu chers.

Après une balade le long de la mer, il est temps de monter sur l’attraction de Devonport, son volcan, Mount Victoria. Une ascension qui dure environ une quinzaine de minutes, mais dur ascension quand même…

Moment culture de cet article.

Sur Devonport il existe deux anciens volcans, Mount Victoria et North Head. Lors de mon premier passage j’ai découvert que ce premier mont. Le deuxième n’a eu la chance de me voir qu’un peu plus tard, lors d’une visite avec un guide dune agence de voyage.

Ces deux monts ont été le lieu de vie de Maoris. Ils sont venus s’installer sur Devonport vers 1350 et c’est la première partie d’Auckland où les Maoris se sont installés. Une plaque commémorant cet événement a été érigée mais malheureusement elle passe inaperçu. Les premiers colons européens se sont installés en 1840 sur Devonport.

Mais avant cela, Cocoricoooooooooooooo, le premier européen à avoir été sur l’île est un Français qui répond au modeste nom de Jules Dumont d’Urville.

Les deux monts ont été utilisés à la fin du XIX ème siècle pour installer des canons afin de répondre à la menace des Russes qui souhaitaient envahir la Nouvelle Zélande. Grâce à son exposition donnant sur le port d’Auckland, ces monts étaient un lieu pratique pour se défendre face la menace Russe car il offre une vue idéale pour voir venir les bateaux ennemis. C’est dont pour cette raison que Devonport est le lieu où l’on trouve de la NAVY Néo Zélandaise.

Les installations militaires ont été étendues pendant les guerres mondiales. On y trouve aussi des tunnels sur le North Head qui sont bloqués la nuit mais les enfants trouvent quand même le moyen de s’y rendre (selon mon guide qui a grandit à Devonport). J’aurais aimé avoir ça sur Bozouls, ça aurait fait des grandes parties de jeu pendant notre jeunesse et des parties de Paint Ball magiques…

Mais qu’une partie des tunnels restent ouverts au grand public et une majeure partie est bloquée. C’est là que tout le mystère réside. Toujours selon notre guide, des mines et des bombes sont enfouies au fin fond du mont. Donc si un séisme secoue Auckland, faut mieux être loin de Devonport… Mulder et Scully sont toujours sur l’enquête mais chuuuuuuuuuuut….

Aujourd’hui encore, on peut voir les vestiges de ces installations. Certains canons subsistent en exhibition bien sur, j’ai bien tenté de tirer quelques boulets mais impossible.

Lors de ma première visite à Devonport, j’ai remonté une avenue où de chaque côté sont plantés des arbres. Ces arbres représentent chaque membre de la communauté de Devonport qui a donné sa vie durant la seconde guerre mondiale.

Du haut des deux monts, on peut profiter d’une vue à 360° imprenable. D’un côté il y a le centre d’Auckland et de l’autre on aperçoit les autres îles tel que Rangitoto. Mais laissons les photos parler d’elles même :


Voici de quoi vous donner envie de venir voir l’une des parties d’Auckland que j’adore. J’y retourne bientôt dans les semaines à venir et je vous promet d’autres photos.


The world was here to play




La 6éme coupe du monde de Rugby a rendu son verdict et la Nouvelle Zélande a remporté sur ces terres sa deuxième coupe du monde 24 ans après son premier sacre sur ce même terrain d’Eden Park et contre la même équipe, nos chers bleus du coq gaulois…

Cette fois ci les français ont été plus vaillants et plus conquérants que lors de l’édition 1987. C’est pas moi qui le dit mais la mascotte officielle de l’équipe de France. Mais cela n’a pas suffi a remporté le trophée Webb Ellis. Ce trophée était sans doute destiné aux All Blacks depuis le début…

Le meilleur de la finale aura perdu mais la meilleure équipe sur l’ensemble du tournoi a gagné. Et pour ce pays qui subi beaucoup de catastrophes (Séismes à Christchurch, Marée Noire…) c’est quelque chose d’exceptionnelle. Le moral et la bonne humeur seront au rendez vous, une défaite aurait entraînée une dépression dans ce pays.

Personnellement, une victoire de la France aurait sans doute bouleversée mes plans et j’aurais sans doute dû m’exiler en Australie.

Je ne ferai pas une analyse sportive de la coupe du monde, je laisse aux spécialistes comme le rugbynistère : (http://www.lerugbynistere.fr/ ).

Et pour vous permettre de revivre les moments clés de cette coupe du monde, je vous conseil ce lien ci-après, vous vivrez la coupe du monde comme si vous y étiez : http://www.play-ground.fr/?cat=426.

On aura eu une belle coupe du monde, celle où la convivialité aura été de mise. Les supporters ont eu à cœur d’animer cet événement et je peux tirer un coup de chapeau aux :

  • Supporters irlandais pour avoir mis la meilleure ambiance le soir du victoire contre l’Australie qu’ils ont fêté pendant deux jours voire plus. Reprendre l’hymne en cœur a été très émouvant et je me trouvais dans le stade à ce moment là. L’Irlande championne du monde des chants et de la festivités.
  • Supporters français qui ont su montré beaucoup de créativité et d’originalité dans leurs déguisements. La France Championne du Monde du visuel.
  • Supporters des petites équipes tels que Samoa, Fidji, Canada, Russie… qui malgré certaines défaites, et parfois des lourdes, ont su supporter leur équipe jusqu’au bout avec le même entrain. (Certains français pourraient en prendre de la graine, vlan). Ces supporters sont champions du Monde de la bonne humeur.

Beaucoup d’anecdotes resteront à jamais gravés dans ma mémoire, entre les rencontres avec les supporters venus des quatre coins du globe et les rencontres avec l’équipe de France, d’anciens joueurs, le staff, les responsables de la fédération (je pourrai lancer des scoops mais non…).

Petit bémol, ce pays a beau être celui du Rugby, j’ai été déçu par l’ambiance générale et l’atmosphère qu’ont mis les Kiwis à la suite de la finale. La sortie du stade ressemblait à un soir de match entre Valenciennes et Dijon et le retour dans le train ressemblait à un RER A un lundi matin en direction de la Défense.

But, Merci la Nouvelle Zélande pour l’organisation de cette coupe du monde (même si beaucoup de choses sont à revoir). Et je pourrai dire que j’en ai profité pleinement de cet événement mondial avec en point d’orgre une place pour assister à la finale…

And now, The Rugby World Cup is over…

La première partie de mon voyage se termine également il est temps d’entamer la seconde partie et de voyager à travers le pays. Et ça sera une autre histoire…

 

Quelques photos prises tout au long de la coup du monde : 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 


Les astuces des vendeurs kiwis pour parler dans une autre langue…

Lors d’une balade je rentre avec des amis français dans un magasin Canterbury…

La vendeuse me demande si  je suis argentin, (deuxième fois en une heure que l’on me prend pour un argentin, allez savoir pourquoi???!!!), lui répondant que je suis français, elle me répond dans un français avec un accent mignon « Bonjour », « Komo ali vous »?

Non elle ne parlait pas français mais trichait en ayant sur sa main la traduction de Hello, How are u et Good Bye sur sa main…

Voici à quoi ressemble sa main :


Northland

Enfin la seconde partie du voyage a débuté. Il était temps. Je commençais à être frustré de ne pouvoir découvrir tout ce que la Nouvelle Zélande a à offrir et après ces quelques jours passés dans le Northland, je peux dire que je ne suis pas déçu, bien au contraire.

Je vais tenter de rendre la lecture la plus agréable possible en vous faisant découvrir au travers de notre objectif, les clichés les plus beaux, impressionnants et parfois insolites que nous allons rencontré tout au long de ce périple.

Nous comprend quatre personnes, deux humains, une voiture et une peluche.

Commençons les présentation par l’autre humain. Mon « travel mate ».Fabien vient de l’Aveyron comme moi. Il partage le même humour douteux et le goût pour le Ricard. Un petit aperçu de Fabien avec l’apéritif anisé qui nous est cher (dans les deux sens du terme).

La voiture, une Toyota Hiace, que l’on a nommé « Jody », en référence à un ancien collègue de boulot. L’aménagement, après quelques retouches de notre part, est quasi-parfait. Il va nous conduire à travers ce pays. Pour le moment il se comporte bien… Please drive us until the end…

Enfin, la peluche. Canberra m’a été adressé par une école du nord de l’Aveyron. L’objectif est de faire voyager Canberra avec moi et de faire découvrir ensemble la Nouvelle Zélande, sa culture, son histoire, sa géographie aux enfants de cette école à classe unique.

On the road…

Jody chargé, allez montez les voyageurs !!! Et c’est parti. Commençons par le Northland. La région qui se situe au Nord d’Auckland. Nous grimpons par la côte Ouest et le premier arrêt se situe à Mangawhai Heads. Une jolie plage de sable blanc. Il est temps pour nous de s’essayer à notre première partie de pêche… Un vraie désastre !!! Au bout de quinze minutes, l’hameçon se coince dans les rochers. Le peu de matériel à notre disposition m’oblige à plonger pour le récupérer. Plus profond que prévu, la partie de pêche s’est tournée en baignade dans une eau glacée…

Après une première nuit de repos bien méritée, direction Abbey Caves. Ce sont trois grottes accessibles au grand public. Il n’y a pas de guides pour vous conduire à travers. Mais ça nous ne fait pas peur. Une lampe frontale, des habits chauds et c’est partie pour une visite de ces grottes. Nous finirons la visite trempés jusqu’au genoux d’une eau glaciale. Mais une bonne expérience de spéléologue où les amateurs de vers luisant se feront un plaisir…

 

Le lendemain c’est à Rawhiti que nous nous rendons pour une randonnée à travers une forêt qui domine une baie magnifique. Pour s’y rendre, faut passer près d’un cimetière traditionnelle maoris. Ce jour là, a lieu un enterrement. Malgré la tristesse qui se dégage naturellement de ce genre d’événement, une personne s’arrête pour nous parler. Après une discussion autour de notre voyage, nous découvrons que c’est le beau-père de Census Johnston (joueur du Stade Toulousain). Le monde est petit. C’est après une longue marche que vient l’éclairement de notre journée, sur la baie déserte où nous décidons de nous baigner se trouve un troupeau de dauphins qui tranquillement prennent un bain de mer. J’ai pu en approcher certains à un mètres environ… Grand moment..

Le lendemain, la journée sera consacrée à la culture et à la découverte de l’histoire du pays. Une visite à Russel qui a été le premier lieu d’installation des colons européens puis une incursion au Treaty House, lieu de signature du fameux mais controversé traité de paix entre les tribus maoris et le Royaume-Uni (lien pour plus de détails sur ces lieux : http://wp.me/p1MPki-2R et http://wp.me/p1MPki-2R)

Après la culture, place à l’aventure. Et c’est deux jours à Cape Reinga (en maori Te Rerenga Wairua ) qui nous fourniront notre dose d’aventure et d’adrénaline. Cape Reinga, c’est une phare que l’on met 1h30 à atteindre sans qu’il y ait grand chose tout au long de la route. Mais une fois arrivé, les paysages nous font vite oublier le long trajet. C’est deux jours seront surtout consacrés à la découverte des légendes qui inondent ce lieu et aux longues randonnées. Petit conseil, soyez préparé à marcher énormément et pas que sur du plat…

Cape Reinga est connu pour les maoris pour être le lieu de départ des âmes vers l’au-delà.  ils quittent l’île du Nord en sautant d’un arbre Pohutukawa âgé de 800 ans.

Pohutukawa

Le voyage sur le Northland se terminera pas la visite de la fameuse forêt de Waipoua Forest où se dresse des arbres mythiques selon les croyances maoris :

  • Le Seigneur de la forêt, Tāne Mahuta : fils de Sky Father, Ranginui et Earth Mother, Papatuanuku il est le le Kauri le plus haut à l’heure actuel et il est âgé d’environ 2000 ans.
  • Le Père de la forêt, Te Matua Ngahere : il est connu pour être l’arbre le plus large de Nouvelle Zélande.
La suite sera surtout de longs trajets, des moments insolites, des rencontres avec des kiwis d’une gentillesse rare.

Back to Auckland and next episode soon…



Waitangi Treaty House : lieu de naissance de la Nouvelle Zélande

Un passage à Waitangi s’impose afin de découvrir ce qui est sans doute un des points de départ de la Nouvelle Zélande en tant que Nation. En effet, la résidence de James Busby a été le théâtre de la signature du « Traité de Waitangi ».

James Busby a été envoyé ici afin d’aider le gouverneur de l’époque à faire régner l’ordre face aux criminels et autres reclus de la société qui sévissaient dans la région et afin de protéger les tribus maoris locales de ces derniers dans le but de maintenir une bonne entende entre le Royaume Uni et ces tribus.

En ce 6 Février 1840, James Busby aida le Lieutenant-Governor William Hobson a négocié un traité de paix. Les tribus maoris reconnaissaient la souveraineté de la Grande Bretagne et en échange elle leur garantissait une protection et la liberté de continuer à jouir de leurs possessions.

Cette date est désormais devenue la fête nationale de la Nouvelle Zélande et le traité pourrait considéré comme une constitution. Le seul problème résidait dans la compréhension entre la version Maori et Anglaise. Dans la version Maori, les tribus gardaient possession de leurs biens mais également de leur pouvoir au niveau local. Cette mésentente a rapidement créée des problèmes à mesure que les colons s’installaient dans le pays.

Le traité est court: il ne regroupe que trois articles.

  • L’article premier reconnaît la souveraineté de la Couronne d’Angleterre sur la Nouvelle-Zélande ;

  • l’article deux garantit aux chefs signataires le maintien de leurs prérogatives et possessions immobilières. Il précise également que les Māori ne peuvent vendre leurs terres qu’à la seule Couronne ;

  • l’article trois garantit l’égalité des droits entre Māori et sujets britanniques.

    Waka Taua : Canoë de guerre

    Plus long canoë de 35 métres pouvant comporter plus de 100 passagers. Il a été construit à l'occasion du centenaire du traité selon les vieilles méthodes par le biais de Kauri.

    Reproduction d'un moment de vie de James Busby

    Une copie du traité de Waitangi

    The meeting house, construit également à l'occasion du centenaire du Traité en bois de Kauri. Les sculptures à l'intérieur représentent les différentes tribus maoris du pays.

    Sculptures Maori à l'intérieur de la Meeting House


Russel : premier lieu de colonisation de la Nouvelle Zélande

Russel est un lieu chargé d’Histoire pour la Nouvelle Zélande. On le sent dès que l’on arrive dans la ville du fait des maisons de type coloniales que l’on rencontre à cet endroit. En effet, Russel fut le premier lieu de colonisation des européens. En effet, lorsque les premiers européens sont venus en Nouvelle-Zélande, les tribus maoris locales ont très vite compris l’intérêt et les avantages qu’ils y avaient à marchander avec eux. Donc, ils ont offert à ces colons un point d’ancrage sur, de la nourriture et du bois en échange de protection, armes, alcool et autres biens européens.

Russel est donc devenu rapidement un repaire de baleiniers, criminels et autres « reclus de la société ». Russel fut également temporairement, suite au traité de Waitangi, la capitale de la Nouvelle Zélande pour un an avant que celle ci ne soit transférer à Auckland en 1841.

Russel fur aussi le théâtre de la fameuse Flagstaff war. 5 ans après la signture du traité de Waitangi, Hone Heke un chef d’une tribu maori a abattu le drapeau britannique. Hone Heke était mécontent de s conséquences du traité, qu’il a lui même signé et qu’il estimait injuste. La guerre débuta le 11 Mars 1845 quand Hone Heke abatta le drapeau pour la quatriéme fois. La guerre durera jusqu’au 11 Janvier 1946.

Russel abrite également la plus vieille église de Nouvelle Zélande qui a fêté ses 175 ans le jour de notre visite le 11 Novembre.


Quelques clichés du Northland

La Nouvelle Zélande est l’un des pays qui offre les plus beaux paysages du monde.

Je serais un égoïste de ne pas vous en faire profiter. Voici des clichés qui vous donneront envie de les voir de vos propres yeux à commencer par le Northland :

Cape Reinga

Cape Reinga

Cape Reinga

Cape Reinga

Cape Reinga

Cape Reinga

Elliot Bay

Aveyron sur la plage de Mangawhai Heads

Coucher de soleil à Ngunguru

Ngunguru

Coucher de soleil à Ngunguru

Coucher de soleil à Ngunguru

Rawhiti

Rawhiti

Coucher de Soleil à Russel, magnifique couleurs

Vue de la Waitangi Treaty House

Cascade de Whangarei. Citation du Lonely Planet : "The 26m - high Whangarei Falls are the Paris Hilton of NZ waterfalls - not the most impressive but reputedly the most photographed".

Panneau Attention Kiwis, Le kiwi est l'oiseau embléme de la Nouvelle Zélande mais qui malheuresement est en voie de disparition...